16 décembre 2008

Quand glacé rime avec bonté

Lundi matin 7h00
Je quitte Trois-Rivières à destination de Repentigny pour entreprendre ma dernière semaine de travail. Il pleut et les gouttes d'eau se transforment vite en glace sur la chaussée. Je suis prudente, j'aime mieux arriver plus tard que ne pas arriver du tout. Dans mon rétroviseur, je vois une voiture arrivée à toute vitesse dans la voie de gauche. Je roule 110km/heure et je me fais dépasser haut la main, au moins 140 km/h. Mais voilà qu'à peine 5 mètres devant moi, le conducteur perd la maîtrise de son véhicule et commence à tournoyer sur lui même, allant frapper la neige à gauche et passant devant moi pour venir finir sa course à droite, enfoncé dans la neige qui durcit. J'immobilise mon véhicule devant lui et me dirige vers sa voiture, pour m'assurer qu'il va bien. En le voyant perdre le contrôle, une pensée négative a traversé mon esprit. Je suis franche, je me disais, tu as "un peu" couru après mais mon coeur, lui, voulait l'aider car il n'y a rien de drôle dans un accident, aussi banal soit-il. Il n'a rien, la tôle de son véhicule est froissée mais il n'a pas une égratignure. Il me dit qu'il a appelé les secours et me remercie. À cette heure, il y a beaucoup de voitures sur l'autoroute et pourtant, je fus la seule à m'arrêter, même à ralentir. Dans quel monde vivons-nous ? À quelques jours de Noël, j'ai rendu service à mon prochain et ça m'a fait plaisir.

1 commentaire:

La vie au Max a dit…

Une société individualiste!